- Mme FOURRIER avant d’aborder les différentes questions, pouvez-vous vous présenter et nous rappeler votre parcours professionnel ?
Mon parcours est plutôt simple après l’obtention de mon diplôme en 1989, j’ai fait quelques remplacements puis j’ai commencé ma carrière en 1991 au Centre Hospitalier de Montfavet (CHSM) qui est un grand hôpital psychiatrique où j’ai eu la chance de travailler dans différents secteurs durant presque 30 ans, ce qui par mes expériences et mes formations m’ont fait glisser dans le monde ergothérapeutes des en psychiatrie bien loin de l’image de l’ergothérapeute que peut se faire le grand public qui souvent nous associe à la rééducation, réadaptation dans le cadre d’accidents physiques, de réparation corporelle ...
Travailler en secteur psychiatrique cela me plaisait.
- Comment êtes-vous arrivée jusqu’à MARIE GALANTE ?
Alors, j’ai cherché et j’ai vu la vacance de poste sur le CHSM de Marie Galante, je me suis dit c’est un signe, le même acronyme que là où je travaille, mais le centre hospitalier Sainte Marie, c’est un signe, de plus j’étais venu en vacances 15 jours sur Marie Galante 20 ans plus tôt…. Du coup la suite vous la connaissez…
- Comment pourriez-vous décrire votre expérience professionnelle parmi nous, la collaboration avec les équipes, les évolutions, les projets ?
J’ai adoré vivre et travailler à Marie-Galante, j’ai appris beaucoup de choses, grandi dans le contact humain, les différences et les histoires de chacun, résidents comme professionnels. J’ai ajusté connaissances mes et mes expériences professionnelles auprès des résidents afin d’être au plus juste de mes missions sachant qu’elles étaient diversifiées compte tenu de mes interventions sur l’EHPAD, la MAS, le SMR et depuis peu le PASA (Pôle d’Activité de Soin Adapté) Apres toutes ses années j’avais envie de changement et pour être honnête je me disais je ne quitterai jamais Montfavet sauf pour une place au soleil, c’était de l’humour car j’habite dans le sud de l’hexagone, (sud/sud) j’étais bien dans l’hôpital où j’étais mais j’avais envie d’associer travail et possibilité de vivre ailleurs, mais vraiment ailleurs, comme ce que j’aime chez moi mais en encore mieux, à part les iles je ne voyais pas…. Mes collègues ont toujours été très tolérants et à l’écoute même si tout n’était pas toujours comme nous le voulions. Des projets il y en a eu, les renouvellements de matériel, la salle SNOEZELEN, le PASS (parcours d’activité santé senior), la BALNEOTHERAPIE. Des évolutions aussi, mais ce n’est pas fini et mes collègues savent qu’il faut continuer à suivre la route, les projets c’est bien, les suivre et les faire durer c’est encore mieux, mais il faut en avoir les moyens.
- Vous quittez notre établissement au mois de juillet, après 5 ans sur le CHSM quels conseils aimeriez-vous donner à votre successeur ?
Si je vous dis qu’aujourd’hui je retourne au pays, e sais que vous comprendrez ; la famille, les enfants ça fait bouger et pas toujours dans le sens que l’on voudrait. Pour mon successeur je ne sais pas si j’ai un conseil à donner, mais lui souhaite d’avoir autant de plaisir que moi à travailler ici, il y a des challenges, il y a des choses à faire toujours dans le but d’accompagner au mieux nos résidents ou patients. De plus la diversité des structures dans lesquels nous intervenons même si la ligne de conduite reste la même et qu’il y a un lien, cette diversité permet de ne pas s’ennuyer, de se remettre en question, de varier ses objectifs et ses prises en soins. J’espère également pouvoir rencontrer mon successeur afin de pourvoir échanger. Je voulais aussi vous préciser que je ne pars pas à la retraite, je vais travailler dans un SMR gériatrique près de chez moi, vers d’autres histoires, d’autres rencontres, mais vous allez me manquer c’est certain.
